Le métier de vigneron implique la maîtrise de diverses disciplines. En effet, celui-ci se doit d’être performant tant sur le terrain, qu’en cave et ainsi qu’à la vente du produit fini. Toutefois, le vigneron peut compter sur une grande diversité d’analyses, à commencer par les analyses de sols, pour le guider dans ses décisions.
Les sols sont vivants et les très nombreux êtres vivants (micro-organismes, vers de terre, etc.) qui l’habitent agissent directement sur leur fonctionnement. La maîtrise de cette « qualité des sols » est donc un enjeu important pour la viticulture.
Les analyses de sols en viticulture
Un sol de qualité ainsi qu’une bonne gestion de celui-ci sont les premiers leviers pour une viticulture écologiquement et économiquement durable. Ainsi, étudier son sol avec précision, donnera au vigneron des indicateurs lui permettant de gérer au mieux ses parcelles en conciliant l’entretien du sol et la réalisation des objectifs viti-vinicoles : vigueur de la vigne, rendement, qualité de la récolte.
Les analyses de sol se développent de plus en plus ces dernières années, et apparaissent comme étant un véritable outil de gestion des sols. Préalable indispensable, avant plantation et au cours du temps, elles fourniront des informations précieuses sur les caractéristiques physiques et biologiques du sol. Maitriser et évaluer ces paramètres permettra aux vignerons de prendre des décisions éclairées afin de créer un environnement propice à la croissance du végétal et pour assurer bon fonctionnement du sol.
L’analyse de l’acidité du sol
L’analyse du sol permettra dans un premier temps de déterminer son acidité, mesurée grâce au pH. Le pH influence directement sur la disponibilité des nutriments pour les plants. On jugera un taux idéal de pH si celui-ci est compris en 6 et 7, c’est-à-dire neutre. Si le taux est trop élevé (alcalin), ou à l’inverse trop faible (acide), il faudra prévoir l’ajout d’amendements pour retrouver un équilibre.
L’analyse de la CEC
CEC est l’acronyme de « Capacité d’Echange Cationique », qui se réfère à la capacité d’échange et de rétention des nutriments minéraux d’un sol. En d’autres termes c’est la taille du réservoir permettant de stocker de manière réversible des éléments fertilisants cationiques dont les principaux sont l’hydrogène (H+), le calcium (Ca++), le magnésium (Mg++), le potassium (K+), le sodium (Na+).
La CEC est très liée à la teneur et à la nature des argiles, à la richesse en matière organique (complexe argilo-humique), mais également au pH.
La matière organique
Le terme matière organique regroupe une somme importante et hétérogène de substances et composés carbonés d’origine végétale et animale. La nature de la matière organique du sol est très complexe : principalement des composés humiques, des racines, des micro-organismes, des lombriciens … C’est pourquoi il est plus juste de parler des Matières Organiques (MO).
L’objectif général est la conservation ou l’amélioration du patrimoine sol, en évitant l’appauvrissement en matière organique. Cet objectif s’inscrit dans la démarche générale d’agriculture durable et constitue un investissement à long terme.
L’analyse des éléments minéraux
La teneur en éléments minéraux est également un indicateur mesuré grâce aux analyses de sols. La vigne est un végétal qui nécessite une combinaison de nutriments essentiels comme l’azote, le phosphore, le potassium, le calcium ou le magnésium pour sa croissance et son développement. Le résultat de l’analyse permettra donc de déterminer les niveaux de ces éléments minéraux dans les sols, pour identifier d’éventuelles carences ou excès, et de corriger les niveaux par l’apport d’amendements appropriés afin de favoriser la croissance du végétal.
L’analyse de l’aspect biologique du sol
L’aspect biologique du sol est un autre élément important à prendre en compte. Cette analyse permettra de détecter la présence des organismes vivants qui sont essentiels à la santé et à la fertilité du sol (bactéries, champignons, vers de terre et micro-organismes). Une diversité riche est primordiale et favorisera la bonne décomposition de la matière organique, la libération des nutriments essentiels et la formation d’un sol stable.
Les solutions LVVD pour vos sols : 2 nouveautés en 2024 !
Dans cette optique d’accompagner nos clients vignerons dans la gestion de la fertilité de leurs sols, LVVD élargit sa gamme de solutions.
L’analyse de vie microbienne AUREA
L’analyse de la biomasse biologique proposée par le laboratoire AUREA donne un premier niveau d’information sur le degré d’activité dans les sols en mesurant la biomasse microbienne moléculaire. Il permet également d’obtenir 1 point au niveau de la biodiversité dans les audits HVE.
L’analyse 3-BIOM du laboratoire TerraMea pour plus de technicité
La principale nouveauté pour cette campagne 2024 est l’arrivée des analyses proposées par le laboratoire TerraMea. L’analyse 3-BIOM est une méthode rapide et précise pour la mesure du vivant du sol. Elle met en œuvre une technologie innovante de cytométrie haute définition, exclusive et brevetée, qui permet de mesurer quantifier directement les champignons, bactéries et protistes, tout en distinguant les cellules vivantes actives, métaboliquement inactives et mortes.
Avec ses nombreuses variables analysées ainsi que son indicateur de santé biologique du sol, l’analyse 3-BIOM offrira une vision complète de la fertilité du sol.
Cette analyse permet également au travers le fractionnement de la matière organique de mieux comprendre son fonctionnement ainsi que ses constituants, afin de pouvoir choisir au mieux les amendements correspondant aux besoins du sol.
N’hésitez pas à contacter nos Techniciens Vigne pour en savoir plus sur nos analyses de sols.
D’autres nouveautés sur la gestion de la fertilité des sols arrivent très prochainement pour aller encore plus loin avec une approche intra parcellaire grâce aux nouvelles technologies.
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